
Les étapes importantes de notre histoire
De l'atelier mécanique à l'acteur mondial
1819 - 1870
1819
Friedrich Harkort (photo) fonde avec Heinrich Kamp à Wetter an der Ruhr l’atelier mécanique Harkort & Co. Tous deux souhaitent introduire en Allemagne la technologie anglaise de pointe et ainsi lancer le processus d’industrialisation. Le roi de Prusse soutient l’entreprise et leur vend le château de Wetter à un prix avantageux.
1819
Pour acquérir le savoir-faire nécessaire, Friedrich Harkort se rend en Grande-Bretagne en juin 1819 en compagnie d’un ingénieur anglais. Lors de son voyage à travers la « patrie de la technologie », il visite des usines, achète des outils et des machines et recrute du personnel qualifié pour l’atelier mécanique Harkort & Co. à Wetter.
1820
L’atelier mécanique livre les premières machines à vapeur (photo). Il s’agit de constructions propres, inspirées du modèle anglais, qui utilisent le principe novateur développé par James Watt. Avec la construction de machines à vapeur, l’atelier mécanique donne une impulsion importante au développement industriel et attire des clients au-delà de la Ruhr.
1821
Le ministre prussien du Commerce, le Comte de Bülow, rend visite à l’atelier mécanique Harkort & Co à Wetter. D’autres politiciens suivront et la presse s’intéressera également à cette nouvelle entreprise. Le journal Allgemeine Preußische Staatszeitung décrit l’usine de Wetter comme l’une des « institutions les plus remarquables et admirables ».
1826
Friedrich Harkort agrandit l’usine et se lance dans la production d’acier. Avec l’aide de spécialistes anglais, il installe au château de Wetter le premier atelier de puddlage de Westphalie, accessible à toutes les personnes intéressées. Harkort encourage les autres à reprendre ses idées et à les améliorer. Le nouveau procédé de production de l’acier utilisé à Wetter se répand très rapidement.
1830
Ludwig Stuckenholz, ouvrier qualifié de l’atelier mécanique, devient indépendant en 1830. Avec l’aide de Friedrich Harkort, il installe au château de Wetter une chaudière à vapeur qui porte son nom. Cette modeste entreprise finira par devenir un leader mondial dans la fabrication de ponts roulants. Ludwig Stuckenholz constitue la deuxième société à l’origine de Demag.
1834
Friedrich Harkort quitte l’atelier mécanique. Il vend ses parts à son partenaire Heinrich Kamp (photo), qui continue à exploiter l’entreprise sous le nom de « Mechanische Werkstätte Kamp & Co. ». Harkort se tourne vers la politique et joue également un rôle moteur dans le développement du chemin de fer en Allemagne.
1845
Le neveu de Kamp, Alfred Trappen, rejoint l’atelier mécanique. Sous sa direction, l’entreprise se développe au cours des décennies suivantes pour devenir un spécialiste de l’équipement des aciéries et des laminoirs. La bonne réputation et le sens commercial de Trappen permettent à l’atelier mécanique de livrer des machines et des installations jusqu’en Russie.
1862
Les deux amis August Bechem et Theodor Keetman fondent à Duisbourg la troisième entreprise à l’origine de Demag : l’usine de machines Bechem & Keetman qui, quelques années plus tard, devient la société Duisburger Maschinenbau AG. Les premiers produits à succès de la jeune entreprise sont des chaînes pour navires et pour grues portuaires. Peu de temps après, l’entreprise compte aussi parmi sa clientèle des laminoirs autrichiens.
1863
L’atelier mécanique Kamp & Co livre un marteau-pilon à vapeur de 300 quintaux (photo) à la fonderie d’acier de Witten. La machine conçue par Alfred Trappen est l’une des premières de son genre en Allemagne et restera en service pendant plus de 40 ans. Dans les années précédant la fondation de l’Empire allemand, l’équipement de l’industrie sidérurgique devient l’une des priorités de l’usine de Wetter.
1867
Après sa formation en Angleterre en 1867, Rudolph Bredt (photo) est embauché chez Stuckenholz à Wetter en tant qu’ingénieur en chef. Il succède à Ludwig Stuckenholz et oriente rapidement l’entreprise du château de Wetter vers la fabrication de ponts roulants et d’appareils de levage. Bredt acquiert également une réputation internationale en tant que maître de la construction de ponts roulants.
1870 - 1910
1872
Un an après la fondation de l’Empire allemand, les deux entreprises quittent le château de Wetter pour s’installer dans la vallée de la Ruhr. Le nouveau site, situé directement au bord de la rivière et à côté de la gare, offre à Stuckenholz (photo) et à l’atelier mécanique une excellente connexion aux transports et l’espace nécessaire pour l’extension des activités. C’est ici que se trouve encore aujourd’hui Demag Cranes & Components.
1873
Lors de l’exposition universelle de Vienne, les trois entreprises à l’origine de Demag impressionnent par leurs produits : la société Duisburger Maschinenbau AG présente des palans, des chaînes et des ponts roulants. L’atelier mécanique, qui s’appelle désormais Märkische Maschinenbauanstalt AG, présente un marteau-pilon à vapeur et Ludwig Stuckenholz un pont roulant avec entraînement à vapeur et palan à câble (photo).
1880
Des engins de forage de la société Duisburger Maschinenbau AG sont utilisés pour la construction du tunnel du Gothard en Suisse (photo : inauguration). Dans le granit dur des Alpes, ces machines permettent de progresser de quatre à cinq mètres par jour. Au cours de ces années, l’usine de Duisbourg s’est établie comme un spécialiste du creusement de tunnels et de l’exploitation minière.
1887
Pour le port de Hambourg, Rudolph Bredt construit chez Stuckenholz le plus grand pont roulant du monde à l’époque. Le pont roulant à plaque tournante peut soulever jusqu’à 150 tonnes ; il mesure 31 mètres de haut et possède une portée de 19,3 mètres de l’axe de rotation au crochet de charge. Le colosse est entraîné par une machine à vapeur de 45 chevaux à 80 tr/min. À l’échelle internationale, les ponts roulants à plaque tournante de Bredt seront bientôt considérés comme une « véritable prouesse d’ingénierie ». Bredt franchit également une nouvelle étape en 1887, lorsqu’il développe le premier pont roulant à entraînement électrique. (Photo : Archives municipales de Wetter)
1893
La société Ludwig Stuckenholz publie le tout premier catalogue consacré aux ponts roulants. Sur plus de 80 pages, l’entreprise présente un large éventail de « types de pont roulant » avec de nombreux détails. Le catalogue n’est pas seulement destiné à informer les clients, mais aussi à protéger les droits d’auteur de Stuckenholz.
(Photo : Archives municipales de Wetter)
1896
À Benrath près de Düsseldorf, Wilhelm de Fries (photo) fonde la quatrième entreprise à l’origine de Demag : la Benrather Maschinenfabrik. La jeune entreprise développe pour la première fois un pont roulant doté de plusieurs entraînements électriques séparés et construit des grues portuaires électriques robustes. La Benrather Maschinenfabrik se positionne comme un sérieux concurrent pour Stuckenholz.
1899
Wolfgang Reuter (photo de 1938) succède à Rudolph Bredt à la tête de l’entreprise Ludwig Stuckenholz à Wetter. L’ingénieur travaille chez le constructeur de grues depuis 1888 après avoir suivi des études à Helsinki, en Finlande. Wolfgang Reuter joue un rôle central dans la future création de la Deutsche Maschinenfabrik Demag.
1906
La Märkische Maschinenbauanstalt et Ludwig Stuckenholz fusionnent pour former la Märkische Maschinenbauanstalt Ludwig Stuckenholz AG. Un tunnel est creusé sous la route pour établir une liaison directe. La nouvelle entreprise dirigée par Wolfgang Reuter propose une gamme de nombreux produits différents : des ponts roulants et appareils de levage, des équipements pour aciéries et laminoirs, des machines à vapeur et à gaz, des marteaux-pilons et des presses (photo).
1906
La société Märkische Maschinenbauanstalt Stuckenholz AG entreprend la construction de logements pour ses ouvriers, situés sur une colline surplombant la localité. Le lotissement « Stuckenholzhöhe » (photo) se compose d’immeubles collectifs modernes pour l’époque, entourés de grands jardins communs. Grâce aux caisses d’assurance maladie et d’assistance, l’entreprise offre une sécurité sociale complète à ses ouvriers, qui se comptent par centaines.
1908
La Benrather Maschinenfabrik livre une grue flottante de plus de quarante mètres de haut au chantier naval Harland & Wolff, situé en Irlande du Nord. La grue géante peut porter jusqu’à 150 tonnes et est utilisée pour construire les navires de luxe de la ligne White Star : l’« Olympic » (photo), le « Gigantic » - et le célèbre navire « Titanic », qui connut un destin funeste.
(Photo : Deutscher Titanic-Verein von 1997)
1910 - 1936
1910
Les principaux concurrents dans le domaine des ponts roulants, des appareils de levage et de la construction d’équipements pour aciéries fusionnent pour former la Deutsche Maschinenfabrik AG. La force motrice est la société Märkische Maschinenbauanstalt Stuckenholz AG dirigée par Wolfgang Reuter, les deux autres partenaires étant la Duisburger Maschinenbau et la Benrather Maschinenfabrik. L’abréviation télégraphique « Demag » ne tarde pas à s’imposer comme une marque.
1911
Le directeur général Wolfgang Reuter déménage de Wetter à Duisbourg avec ses employés administratifs. C’est là qu’est édifié le siège administratif de la Deutsche Maschinenfabrik (photo). Les locaux inoccupés de Wetter sont transformés en usine de palans électriques. De plus, la Deutsche Maschinenfabrik y exploite la fonderie centrale et fabrique des électroaimants de levage, des engrenages et des ponts roulants.
1912
Le premier palan à câble à entraînement électrique de la Deutsche Maschinenfabrik est lancé sur le marché. La conception s’inspire des anciens modèles des sociétés de Benrath et de Duisbourg, mais recourt à un câble plutôt qu’à une chaîne, ainsi qu’à un système d’engrenage planétaire. Le groupe promeut les palans électriques d’une capacité de charge allant jusqu’à 5 000 kilogrammes comme une « nouvelle générations de petits appareils de levage ».
1913
La Deutsche Maschinenfabrik livre la plus grande grue au monde à la compagnie maritime Blohm & Voss à Hambourg. Le colosse peut soulever jusqu’à 250 tonnes et est construit comme une grue à bascule avec une flèche de charge rabattable. Cela permet d’augmenter sa hauteur de 22 mètres supplémentaires, pour atteindre 66 mètres.
1914 - 1918
Pendant la Première Guerre mondiale, de nombreux employés de la Deutsche Maschinenfabrik sont mobilisés. Pour les remplacer, on fait appel à un nombre croissant de femmes et de jeunes apprentis dans la production. Le groupe est impliqué dans l’économie de guerre de l’Empire allemand. Il fournit non seulement des entreprises d’armement, mais fabrique également lui-même des armes telles que des dagues, des mortiers ou des grenades.
(Photo : Deutsches Historisches Museum)
1921
La Deutsche Maschinenfabrik installe un atelier pour apprentis à Wetter. Sur les deux autres sites également, le groupe forme lui-même ses jeunes. On procède à une sélection rigoureuse des meilleurs candidats, qui bénéficient ensuite d’une formation approfondie sur plusieurs années. Jusqu’à aujourd’hui, cette formation d’excellence est l’un des piliers du succès de Demag.
1923
L’occupation de la Ruhr et l’inflation pèsent lourdement sur les usines de Wetter, Duisbourg et Benrath. Lorsque la dévaluation monétaire s’accélère, la Deutsche Maschinenfabrik émet sa propre monnaie de substitution. Les employés reçoivent leurs salaires sous forme de bons d’achat qu’ils peuvent échanger en banque. L’introduction du mark de rente met fin à l’inflation à la fin de l’automne 1923.
(Photo : Archives municipales de Wetter)
1924
Durant les années stables de la République de Weimar, la Deutsche Maschinenfabrik se développe grâce à des acquisitions et des participations. Parmi les entreprises avec lesquelles elle s’associe figurent notamment le fabricant de moteurs berlinois Carl Flohr, l’usine de machines Rybnik en Haute-Silésie, les sociétés Schiess AG et Defries Werke, toutes deux à Düsseldorf, ainsi que la société Maschinenbau AG Tigler à Duisbourg. C’est pourquoi le groupe est également surnommé « la grande collection industrielle de Reuter ».
1925
La Deutsche Maschinenfabrik présente le palan à câble électrique N. Le modèle de deuxième génération est plus simple, plus petit et plus sûr que son prédécesseur et utilise pour l’entraînement un moteur à rotor coulissant. Le succès est au rendez-vous : jusqu’au début des années 1930, plus de 40 000 appareils de levage électriques rapides ont été vendus dans tous les pays industrialisés du monde. À Wetter, on érige un nouveau bâtiment industriel destiné à la production en série.
1926
La Deutsche Maschinenfabrik conclut avec les Vereinigte Stahlwerke un accord de répartition des domaines d’intérêt. Ensemble, ils fondent la nouvelle société Demag AG qui regroupe l’ensemble des activités de construction mécanique des deux partenaires. C’est ainsi que l’usine de machines Thyssen de Mülheim, dans le bassin de la Ruhr, rejoint Demag. En contrepartie, la Deutsche Maschinenfabrik cède l’ensemble de sa production d’acier aux Vereinigte Stahlwerke.
1929
Demag lance sur le marché le palan à câble électrique modèle K. Le palan conique est plus petit et plus puissant que l’ancien palan N et s’impose comme un classique pendant des décennies. Sur le site de Wetter, après la fermeture de la fonderie, Demag se concentre sur la fabrication de palans à câble, de ponts roulants et d’électroaimants de levage.
1930
Pendant la Grande Dépression, Demag développe un nouveau type de petit appareil de levage : les premiers treuils doubles déclinés en trois tailles et offrant une capacité de charge allant jusqu’à 500 kilogrammes sont lancés sur le marché. Ces modules sont d’abord destinés à une utilisation dans le secteur de l’agriculture. Bientôt, les treuils doubles, fabriqués à Wetter, seront également utilisés dans le secteur industriel, par exemple pour transporter des sacs, des caisses ou de la viande.
(Photo : Deutsches Historisches Museum)
1930
Demag fournit l’échafaudage en acier pour le plus haut bâtiment d’Europe : la « Boerentoren », la tour des paysans, qu’une association bancaire fait construire à l’occasion de l’exposition universelle d’Anvers. Grâce à d’importantes commandes venues de l’étranger, le groupe résiste mieux que d’autres fabricants pendant les années de la Grande Dépression. À certaines périodes, Demag réalise plus de 80 % de son chiffre d’affaires à l’export.
1934
Demag rachète l’Aktiengesellschaft für Eisenindustrie und Brückenbau, anciennement Caspar Harkort à Duisbourg, et l’intègre au groupe sous le nom de « division Harkort ». En 1934, Demag construit un grand pont sur le Rhin qui relie les quartiers de Rheinhausen et Hochfeld à Duisbourg (photo). Après la Grande Dépression, la construction de grands ponts s’impose comme une activité florissante pour Demag.
1936 - 1948
1936
Demag rompt son lien avec les Vereinigte Stahlwerke et devient ainsi le plus grand groupe de construction mécanique indépendant d’Allemagne (photo : hall de fabrication de ponts roulants à Wetter). L’entreprise connaît un succès national et international et se développe grâce à l’acquisition d’autres entreprises : par exemple la division Lauchhammer de Mitteldeutsche Stahlwerke et de la Norddeutsche Maschinenfabrik Nomag.
1937
À l’Exposition du Reich « Schaffendes Volk » à Düsseldorf, Demag est présente avec son propre pavillon (photo). Comme d’autres grandes entreprises, le groupe est étroitement lié au système économique national-socialiste et à l’armement. L’usine de Wetter construit notamment le véhicule semi-chenillé « Sonderkraftfahrzeug 10 » D7 pour le compte de la Wehrmacht.
(Photo : Archives municipales de Düsseldorf)
1937
IÀ Düsseldorf-Benrath, Demag installe un nouveau site de production à côté de l’usine de ponts roulants déjà existante. L’usine d’excavatrices Demag profite de l’essor du secteur de la construction. À Duisbourg-Hamborn, la Norddeutsche Maschinenfabrik Nomag, acquise peu de temps auparavant, devient l’usine de grappins Demag.
1938
La société Demag Zug GmbH, dont le siège est situé à Wetter, voit le jour. En tant que filiale indépendante de Demag AG, elle est en charge de la conception et de la distribution de petits appareils de levage. La construction proprement dite des palans électriques et des treuils doubles reste quant à elle intégrée à Demag AG. Le site de Wetter comptera ainsi, pendant des décennies, deux employeurs distincts.
1940
Hans Reuter succède à son père Wolfgang et devient directeur général de Demag. Reuter travaille depuis les années 1920 à Duisbourg, où il était d’abord responsable de l’exportation, puis des secteurs de la construction sidérurgique et des finances. Pendant la guerre, Hans Reuter est étroitement lié à l’économie de guerre de l’État nazi en tant que « responsable de l’armement ».
1940
À l’usine de Wetter, Demag fabrique des locomotives diesel en série pour le compte de la Wehrmacht. Les premières productions remontent probablement à 1936, et même après la guerre, les locomotives continuent de faire partie du programme de fabrication (photo). Demag produit également des véhicules militaires et des moteurs à Wetter pour le compte de le Wehrmacht.
1940 - 1945
Pour maintenir la production pendant la Seconde Guerre mondiale, Demag recourt de plus en plus à des travailleurs forcés. Il s’agit notamment de prisonniers de guerre et de travailleurs réquisitionnés issus des territoires occupés. Rien que sur les usines principales de Wetter, Duisbourg et Benrath, le nombre de travailleurs forcés atteint plus de 3600 personnes en 1944. À Oberwengern, de l’autre côté de la Ruhr, l’usine de Wetter construit un grand camp destiné aux travailleurs forcés.
(Photo : plan de construction – Archives municipales de Wetter)
1943
Les effets de la guerre se font également sentir en Allemagne. Les bombardements perturbent l’activité sur tous les sites : le siège social de Demag à Duisbourg est frappé à plusieurs reprises. À Wetter, une inondation provoquée par la destruction du barrage de la Möhne (photo) paralyse pendant des semaines la production de trains électriques.
1945
Après la fin de la guerre, les usines de Demag à Wetter, Duisbourg et Benrath se trouvent dans la zone d’occupation britannique. La production peut reprendre rapidement sur tous les sites. Les Alliés utilisent le savoir-faire et les machines de Demag pour les travaux de déblaiement. À Wetter, les Britanniques réquisitionnent une partie de l’usine et y installent l’atelier de réparation REME (photo).
1947
Hans Reuter revient à la direction générale de Demag AG en tant que directeur général. En 1945/46, les Britanniques l’avaient interné pendant plusieurs mois avec d’autres industriels de la Ruhr. À l’issue de sa procédure de dénazification, il reprend la direction du groupe. Hans Reuter s’illustre dans la reconstruction de Demag et reçoit en 1954 la Croix fédérale du Mérite.
1948 - 1970
1948
Les Alliés font transporter 238 machines depuis les trois usines principales de Demag à Wetter, Duisbourg et Benrath. Ces démontages suscitent d’abord l’inquiétude dans les usines, mais les craintes sont rapidement dissipées. Le remplacement rapide des machines perdues, financé par des crédits du plan Marshall américain, entraîne une modernisation significative de la production.
(Photo : Archives régionales de Rhénanie-du-Nord-Westphalie)
1950
IDans la jeune République fédérale d’Allemagne, les exportations reprennent rapidement. Demag connaît un succès mondial avec ses ponts roulants et ses appareils de levage, mais aussi avec la construction d’équipements pour aciéries et laminoirs : les grands projets en Égypte, en Inde et en Norvège, où le groupe allemand construit la plus grande installation de chargement de minerai d’Europe, sont particulièrement spectaculaires (photo). Demag Zug s’oriente également à l’international et fonde sa première filiale à l’étranger, en Italie.
1953
Demag lance son premier palan à chaîne. Le « petit Demag » est fabriqué en série dans l’usine de Wetter. Il est doté d’une chaîne à rouleaux et est disponible en trois tailles pour des charges allant jusqu’à 125, 250 et 500 kilogrammes. Les artisans et les distributeurs sont enthousiastes : avec le palan à chaîne, Demag conquiert de nouveaux marchés, y compris dans le secteur des petites entreprises.
1953
À l’usine de Wetter, Demag lance la production de grues mobiles. Équipés de flèches de grue et de moteurs diesel, ces véhicules robustes peuvent également être utilisés sur des terrains difficiles. La demande est forte, y compris à l’étranger. Un an seulement après le début de la production, Demag livre des grues mobiles d’une valeur d’environ quatre millions de marks allemands au Royaume-Uni.
1954
À Wetter, l’orchestre de l’usine donne son premier concert. Environ vingt musiciens animent les festivités et se produisent en concert, souvent aux côtés du chœur, lui aussi composé de collaborateurs de l’usine. Des projets musicaux menés entre les différents sites renforcent le sentiment d’appartenance au sein du groupe.
1956
ILa salle Otto-Oehme (photo) accueille les employés de l’usine de Wetter pour des repas de midi accessibles et de qualité, mais aussi pour des concerts et des événements festifs. La salle fait partie du nouveau bâtiment administratif inauguré par Demag à Wetter. Le groupe encourage les activités collectives et le personnel participe au succès de l’entreprise par le biais de primes de fidélité et d’actions réservées aux employés.
1957
C’est à Toronto, au Canada, que la division Manutention de Demag fonde la première filiale à l’étranger sur le continent nord-américain. D’abord chargée de la vente de ponts roulants et d’appareils de levage, elle devient par la suite une usine de fabrication. Dans d’autres régions du monde aussi, la division Manutention construit des usines et des filiales. Lors des grands salons internationaux (photo : Hanovre), les clients peuvent s’informer sur la gamme de Demag.
1959
Le palan à câble électrique modèle P est lancé. Le nouvel appareil de levage Demag est conçu pour des charges allant jusqu’à 32 tonnes et peut être adapté selon les besoins du client (photo : industrie papetière). Le mécanisme d’entraînement, le réducteur, l’élément de mouflage, le moteur électrique et le frein sont réunis selon le principe d’un système d’entraînement intégré.
1961
Suite au grand succès des palans à chaîne Demag, les capacités doivent être étendues. À Bad Bergzabern, en Rhénanie-Palatinat, Demag Fördertechnik construit une usine qui fabrique exclusivement des palans à chaîne. Le nouveau site connaît une croissance rapide, car les petits palans deviennent le produit fabriqué en série le plus populaire du groupe.
1962
Demag construit le premier entrepôt à rayonnages hauts automatique d’Allemagne pour le compte de la maison d’édition Bertelsmann. Il mesure vingt mètres de haut et peut accueillir jusqu’à sept millions de livres – une performance pionnière. D’autres commandes suivront, de sorte que la « technique de distribution » sur le site de Wetter deviendra rapidement un pilier important de la division Manutention.
1962
Demag Fördertechnik rachète le fabricant de moteurs Conz à Hambourg, dans lequel elle détenait déjà une participation depuis 1927. Dans les années qui suivent, Conz devient la nouvelle grande usine de moteurs pour les palans électriques. On y construit des moteurs-freins selon le principe du rotor conique (photo), tandis que la production de moteurs à l’usine de Wetter est complètement arrêtée.
1963
Demag lance sur le marché le nouveau palan à chaîne PK, appelé « le Junior ». Il est disponible en quatre capacités de charge allant jusqu’à 1000 kilogrammes. Le moteur d’entraînement est un moteur-frein à rotor coulissant, et l’organe porteur est une chaîne à maillons ronds à haute résistance. Si nécessaire, le palan à chaîne peut être équipé d’un mécanisme de levage de précision et transformé en chariot à poussée manuelle ou en chariot à commande électrique. Jusqu’à son remplacement, plus d’un million d’exemplaires du palan à chaîne PK ont été vendus.
1963
Le service publicité de Demag Zug collabore avec Vicco von Bülow. Le dessinateur, connu sous son nom d’artiste Loriot, illustre pour la division Manutention à Wetter une série d’annonces publicitaires arborant avec humour les thèmes du levage, du déplacement et du convoyage.
1965
Le palan à chaîne PK « Junior » est la base de l’ensemble modulaire innovant KBK de Demag. Le palan à chaîne et l’ensemble modulaire forment conjointement le « système Junior », qui connaîtra un franc succès. Ce système permet de construire, à partir de composants standardisés, des ponts roulants et voies suspendues légers, ainsi que des potences pivotantes sur colonne et murales mais aussi des portiques (photo).
1967
Otto Blank (photo) reste responsable de la division Manutention au sein du conseil d’administration de Demag AG. Il poursuit avec détermination l’internationalisation de cette division, même lorsque le groupe accueille un nouveau directeur général : Wolfgang Reuter, fils unique de Hans Reuter, prend la direction de Demag AG à partir de 1967. Il incarne ainsi la troisième génération familiale à la tête de l’entreprise, succédant à son père Hans Reuter et à son grand-père Wolfgang Reuter, fondateur de la Deutsche Maschinenfabrik.
1969
Wolfgang Reuter réorganise Demag selon le principe des divisions. La société de développement et de vente Demag Zug est dissoute et fusionnée avec d’autres secteurs de la technique de manutention pour former Demag Fördertechnik, dont le siège est situé à Wetter. L’usine de grappins de Duisbourg-Hamborn fait désormais partie de la nouvelle division. En revanche, la construction de grues mobiles est transférée de Wetter vers la division Machines de chantier à Benrath.
1970 - 2000
1972
Demag Fördertechnik inaugure une nouvelle usine de moteurs à Uslar. Sur le nouveau site de Basse-Saxe, l’entreprise construira bientôt des moteurs-freins de petite et moyenne taille qui fonctionnent selon le principe breveté du rotor conique avec frein. En revanche, les moteurs de grande taille sont toujours produits dans l’ancienne usine de Conz à Hambourg.
1973
Le groupe Mannesmann détient pour la première fois la majorité du capital social de Demag et prend, dans les années suivantes, le contrôle total de l’entreprise. Intégrée au groupe Mannesmann, Demag se voit attribuer de nouveaux secteurs de production et adopte des structures plus rationalisées. Grâce à cette acquisition, Mannesmann devient l’un des plus grands constructeurs de machines au monde.
1973
À Hagen-Vorhalle, près de Wetter, une voie d’essai pour un moyen de transport innovant est mise en service : le « Cabinentaxi » est un train circulant en hauteur que Demag a développé en collaboration avec une entreprise partenaire pour le compte de l’État fédéral. Les cabines se déplacent de manière entièrement automatique et indépendante l’une de l’autre, au-dessus et en dessous du rail (photo).
1974
Demag Fördertechnik ouvre son propre site de production au Brésil. La coentreprise Movicarga, près de São Paulo, fabrique des palans à chaîne et à câble ainsi que des ponts roulants et des ponts suspendus, et s’impose rapidement comme le principal fournisseur en Amérique du Sud. En 1979, les partenaires brésiliens se retirent et Movicarga passe entièrement sous contrôle allemand, devenant Mannesmann Demag Movicarga.
1975
Demag Fördertechnik se dote d’un nouveau bâtiment administratif à Wetter/Ruhr. La siège moderne est implanté sur une hauteur dominant le village et est relié à l’usine de la vallée par un service de navette. Le bâtiment est entièrement climatisé et offre aux employés disposant de bureaux spacieux un environnement de travail moderne et une technologie avancée.
1975
Demag ajoute le Manulift à sa gamme. Cet appareil de levage permet de déplacer des charges rapidement et en toute sécurité d’une seule main. Le Manulift est basé sur l’unité de levage du palan à chaîne PK, complétée par un appareil de commande universel bimanuel.
1976
Sous l’égide de Demag Fördertechnik est créée la division Technique de distribution, qui intègre également Demag Systemtechnik, fondée dès 1970. Sur ses sites de Wetter, Mannheim et Offenbach, la nouvelle division développe avec succès des transporteurs à rouleaux et des entrepôts à rayonnages hauts (photo : IBM Milan)
1976
Dans l’État de l’Ohio (États-Unis), Demag Fördertechnik met en service sa propre grande usine de fabrication (photo). Les capacités au Canada sont également étendues afin de mieux approvisionner le marché nord-américain. En outre, Demag Fördertechnik inaugure de nouveaux sites de production en Espagne, au Royaume-Uni et en Suède. En 1976, la division compte au total 11 filiales à l’étranger.
1979
Avec la boîte à boutons DST, Demag lance sur le marché un véritable « appareil polyvalent ». La DST permet en effet de commander des ponts roulants mais aussi des appareils de levage et des machines. Grâce à sa conception ergonomique, elle tient bien en main et peut être utilisé confortablement et en toute sécurité, même pendant de longues périodes. Elle est disponible en différentes tailles.
1980
Wetter décroche une commande spectaculaire de plusieurs millions d’euros : pour une usine aéronautique que l’Union soviétique fait construire à Oulianovsk, Demag Fördertechnik fournit un système complet de ponts suspendus capable de transporter des charges allant jusqu’à 40 tonnes, ainsi que des ponts de transfert et des voies secondaires. La même année, Demag AG devient Mannesmann Demag AG.
1980
La société Mannesmann Demag Fördertechnik présente le système de blocs-galets RS. Avec son boîtier en acier, il est optimisé pour les contraintes par à-coups et les applications à haute température. Différentes versions de galets et options de fixation en font un système de blocs-galets universel. Cette « solution pour des utilisations intensives » a fait ses preuves jusqu’à aujourd’hui.
1985
À l’occasion du salon de Hanovre, Demag présente le palan DH, le successeur innovant du palan électrique P. Le DH est un modèle robuste et il dispose d’un deuxième frein. Ce nouveau palan à câble séduit en outre par ses composants électriques intégrés comprenant un circuit de contacteurs inverseurs, ainsi qu’un dispositif de mesure de charge, et il peut être monté de façon universelle.
1986
En Asie, Mannesmann Demag Fördertechnik (MDF) acquiert la moitié des parts de Mechanical Handling Engineering (MHE). Basée à Singapour, l’entreprise de construction de ponts roulants exploite des usines à Singapour, en Malaisie, en Indonésie, en Thaïlande et aux Philippines. Cette coentreprise prospère existe encore aujourd’hui. Depuis 1993, elle opère sous le nom de MHE-Demag.
1988
Une étape importante dans l’histoire de l’industrie : Demag fabrique le millionième palan à chaîne de type PK. Le palan à chaîne « Junior » présenté en 1963 a fait ses preuves pendant des décennies dans des domaines d’application très différents et s’établit comme un véritable classique dans le domaine des petits appareils de levage. Quatre ans plus tôt déjà, un million de petits appareils de levage (palans à chaîne, etc.) avaient été vendus.
1990
Le palan à chaîne DK est présenté et remplace le modèle précédent PK, couronné de succès dans le monde entier. Ses atouts : de nombreuses options pour les applications de levage et de chariot font du DK un appareil de levage universel pour presque toutes les applications.
1990
Après la chute du mur, Mannesmann Demag Fördertechnik reprend une partie de la production de l’ancien constructeur de ponts roulants de la RDA, Takraf. La coentreprise Mannesmann Demag Takraf voit le jour pour assurer la poursuite des activités de l’usine de production de matériel de levage à Luisenthal, en Thuringe. Par la suite, Demag concentrera pendant plusieurs années l’ensemble de sa production de ponts roulants standard sur le nouveau site de Luisenthal.
1991
Mannesmann Demag Fördertechnik rachète l’entreprise américaine Rapistan au Michigan (États-Unis). Avec près d’un millier d’employés, Rapistan est le leader du marché de la manutention dans l’industrie alimentaire et des boissons. Grâce à l’intégration de Rapistan et de la plus petite société Buschman Company, Demag réussit sa percée sur le marché américain des transporteurs à rouleaux.
1992
Mannesmann détache la division Manutention du groupe Mannesmann Demag AG et fonde la société Mannesmann Demag Fördertechnik AG. La nouvelle société emploie environ 11 000 employés, dont un tiers à l’étranger, et s’articule autour de trois divisions : technique de levage et de manutention, technique des systèmes et composants. Elle est dirigée par le Prof. Dr Rüdiger Franke.
1997
La société Mannesman Demag Fördertechnik AG devient Mannesmann Dematic AG. Le nouveau nom reflète non seulement l’alignement international, mais il est également motivé par les grands succès et les nouveaux développements dans le domaine de l’automatisation et de la technologie des systèmes. Ainsi, Mannesmann Dematic devient leader dans le domaine de l’automatisation postale.
1997
Dematic présente au public sa gamme de motoréducteurs. Les besoins des clients peuvent être satisfaits sur mesure grâce au système modulaire désormais disponible pour les moteurs, réducteurs, motoréducteurs et systèmes de roues. Des unités de translation complètes peuvent être créées à partir de ces composants parfaitement adaptés les uns aux autres.
1998
IÀ Kuala Lumpur, MHE Demag participe à la construction du plus haut bâtiment au monde, les Petronas Towers. Elle fournit 13 nacelles de maintenance de bâtiment pour le chantier des tours jumelles à plus de 400 mètres de hauteur. À ce jour, MHE Demag entretient un dépôt de service dans les Petronas Towers pour les travaux d’entretien.
1999
Système de blocs-galets Demag pour la coupole du Reichstag
Depuis la réouverture du Reichstag à Berlin, siège du parlement allemand après une longue phase de rénovation, Demag y est également représentée. Un élément miroir est installé dans la coupole vitrée du bâtiment pour refléter la lumière diffuse du jour dans la salle plénière située 10 m plus bas. Le système de blocs-galets RS assure le déplacement et le positionnement précis de cet élément réfléchissant la lumière.
2000 - 2020
2000
La dernière apparition commune : en 2000, Mannesmann Dematic présente sa gamme complète au salon Hannover Messe Industrie, juste à côté de sa maison mère Mannesmann, dont la branche industrielle opère déjà sous le nom d’Atecs.
2000
L’opérateur de téléphonie mobile britannique Vodafone reprend le groupe Mannesmann à l’issue d’une spectaculaire bataille d’enchères. L’avenir de Mannesmann Dematic et de sa marque Demag reste incertain, car Vodafone ne s’intéresse qu’à Mannesmann Mobilfunk. Les projets visant à introduire en bourse l’ensemble de la construction mécanique en tant que groupe indépendant sous le nom d’Atecs échouent.
2000
Avec la mise en service du centre de distribution sur le site de Wetter, un grand pas est franchi vers une plus grande proximité avec les clients. Plus de 5 000 emplacements pour palettes et près de 20 000 conteneurs de stockage sont disponibles pour entreposer des pièces de rechange et des composants de pont roulant. Dans le hall des grandes pièces, les palans à câble sont par exemple préparés pour l’expédition mondiale. Aujourd’hui, environ 13 000 pièces de rechange différentes peuvent être envoyées aux clients en seulement 24 heures.
2001
Vodafone démantèle le groupe Mannesmann et vend une partie des activités de construction mécanique à Siemens. La division Manutention, regroupée au sein de Mannesmann Dematic, est scindée : tandis que la division Technique de distribution, spécialisée dans les entrepôts à rayonnages hauts et les transporteurs à rouleaux, est intégrée à la nouvelle société Siemens Dematic, la division Ponts mobiles et appareils de levage prend le nom de Demag Cranes and Components GmbH et est vendue en 2002 à l’investisseur financier américain Kohlberg Kravis Roberts & Co (KKR).
2003
La société américaine KKR ferme l’usine de palans à chaîne Demag à Bad Bergzabern et délocalise la production à Wetter. Pour ce faire, la construction de ponts de process est transférée de Wetter à Slany, en République tchèque. Demag Cranes & Components y investit plusieurs millions d’euros dans une usine de ponts roulants moderne (photo).
2003
Demag Cranes & Components lance sur le marché le nouveau palan à câble électrique DR. Contrairement à ses prédécesseurs, le DR n’est pas conçu pour une utilisation universelle, mais il a été spécifiquement développé pour une utilisation sur les ponts roulants et est disponible en combinaison avec un chariot monorail. En outre, il est le premier palan à câble au monde à disposer d’une commande électronique innovante.
2004
À Wetter, Demag Cranes & Components présente le nouveau palan à chaîne DC. Il s’agit d’un petit appareil de levage robuste, flexible et facile à installer. Le DC est fabriqué en série à Wetter/Ruhr et fait ses preuves dans de nombreux domaines d’application.
2006
L’investisseur américain KKR introduit Demag Cranes & Components en bourse, aux côtés du constructeur de grues Gottwald, basé à Düsseldorf. La nouvelle société baptisée Demag Cranes AG regroupe deux marques mondiales : Demag, qui propose des ponts roulants industriels, des appareils de levage et des services, et Gottwald, l’un des principaux fournisseurs dans le domaine de la logistique portuaire. L’introduction en bourse est un succès, Demag Cranes parvient à s’imposer comme une société anonyme indépendante.
2009
Demag installe sept ponts de process automatisés dans un entrepôt d’expédition de rouleaux de papier à Corlu, en Turquie. Avec une capacité de stockage de plus de 70 000 tonnes de papier, il s’agit du plus grand entrepôt d’expédition nouvellement construit au monde. L’étendue de livraison, réalisée par Demag en coopération avec son représentant de longue date Genel Makina, comprend la gestion complète de l’entrepôt ainsi que la commande du système de transport à rouleaux.
2010
L’usine de Wetter reçoit l’Industrial Excellence Award en tant que « Meilleure usine 2010 », après que la production a été modernisée grâce à d’importants investissements et à l’engagement des employés. La nouvelle organisation du travail comprend notamment la « fabrication en îlot », où plusieurs étapes de travail sont effectuées de manière flexible directement l’une après l’autre.
2010
L’usine de Wetter invite ses employés et leurs familles, ses clients et ses prospects à la journée portes ouvertes à Wetter. Des milliers de visiteurs sont venus pour jeter un œil derrière les portes de l’usine et se faire expliquer les processus de production.
2011
Demag devient américaine lorsque le groupe américain fabricant de grues Terex acquiert la majorité des actions de Demag Cranes AG. L’intégration de Demag et Gottwald a donné naissance au nouveau pôle d’activité Terex Material Handling & Port Solutions (MHPS). La marque Demag, connue dans le monde entier, est conservée pour le secteur des ponts roulants industriels, avec la mention complémentaire « A Terex Brand ».
2012
Demag complète sa gamme avec un nouveau modèle de palan à chaîne pour des tâches spéciales. Le palan à quatre sorties de chaîne LDC-Q Demag est utilisé partout où quatre points d’accrochage sont nécessaires pour le levage et le transport (photo : industrie agroalimentaire).
2013
Avec la mise en service d’un pont de process entièrement automatisé, Demag ouvre un nouveau chapitre pour l’utilisation en réseau de la technique de manutention dégagée du sol. L’installation de pont roulant de Zhengzhou, en Chine (province du Henan) alimente six machines de découpe plasma CNC et constitue un projet pilote pour l’automatisation des processus dans le travail de la tôle ainsi que pour le transport dégagé du sol des structures soudées dans la chaîne de production.
2014
Le nouveau pont Demag type V est présenté à l’usine de Wetter. Grâce à sa conception en V, il est beaucoup plus léger que les ponts roulants traditionnels. Des articulations à membrane affinées améliorent en outre le comportement aux vibrations. Le nouveau modèle de pont roulant est breveté et récompensé par de nombreux prix.
2015
La radiocommande DRC D3 est commercialisée en tant que commande standard pour les ponts universels Demag et convainc sur toute la ligne : les émetteurs manuels disposent par exemple d’une autonomie de batterie particulièrement longue et permettent un fonctionnement ininterrompu jusqu’à cinq jours. Il est également possible d’associer jusqu’à trois émetteurs simultanément à un pont roulant et de passer de l’un à l’autre par simple pression sur un bouton.
2015
Un palan à câble. Deux formes de construction. Toutes applications. Demag présente un nouvel appareil de levage modulaire à l’occasion d’un événement de trois jours destiné aux clients et à la presse spécialisée. Le palan à câble DMR (Demag Modular Rope Hoist) peut être précisément adapté à une large gamme d’applications spécifiques. La configuration flexible du palan à câble est également unique, ce qui permet de construire le palan à câble soit sous forme de construction en C, soit sous forme de construction coaxiale.
2015
Une nouvelle innovation venue de Wetter permet un diagnostic à distance en temps réel : la fonction StatusControl de Demag permet en effet une surveillance permanente des ponts roulants, peu importe où l’on se trouve. Le système enregistre et documente toutes les données pertinentes du pont roulant, notamment l’état de charge des batteries, et les transfère sur une tablette ou un smartphone. Cela permet de gérer les installations de pont roulant à distance de manière pratique, sûre et efficace.
2016
Demag signe la plus grande commande de service de son histoire. Depuis lors, dans quatre usines allemandes du groupe Daimler, les techniciens de service Demag sont responsables de la maintenance et de l’entretien des installations de ponts roulants. Le parc de machines comprend plus de 10 000 ponts roulants industriels avec des capacités de levage allant jusqu’à 63 tonnes et plus de 23 000 ponts roulants et appareils de levage.
2016
Demag présente ses nouveautés et développements à ses clients du monde entier sur le site de l’usine de Wetter. Il s’agit là des premiers « Demag Discovery Days », avec un programme varié sur deux jours et des visiteurs venus d’une quarantaine de pays.
2017
Le fabricant finlandais de ponts roulants Konecranes acquiert la division Material Handling and Port Solutions de Terex sous les marques Demag et Gottwald. Konecranes devient ainsi le plus grand fabricant au monde de ponts roulants industriels. Demag redevient européenne avec, pour la première fois, un propriétaire capable de l’accompagner d’égal à égal grâce à ses compétences en ingénierie, son expertise produit et sa parfaite connaissance du marché Cela fait de Konecranes et de Demag, devenue Demag Cranes & Components, des partenaires parfaits.
2017
Le logiciel axé sur la sécurité « Demag Advanced Safety Solution » (D.A.S.S.) développé par Demag et son concept de sécurité sous-jacent sont certifiés par l’association professionnelle. Ce logiciel, homologué par un examen de type, permet si nécessaire d’arrêter les installations de pont roulant en toute sécurité en cas d’irrégularités dans les axes translation du pont roulant.
2020 - 2030
2022
50 ans de Demag Uslar
L’usine de moteurs Demag d’Uslar fête ses 50 ans et les collègues célèbrent lors d’une journée portes ouvertes ! Les visiteurs tout comme la direction feront partie de la fête.
Palan à chaîne DCBS Demag avec équilibreur
Avec l’introduction du palan à chaîne DC Demag à variation continue avec équilibreur, Demag offre à ses clients une option économique pour transporter et positionner intuitivement des charges allant jusqu’à 250 kg. La force d’un doigt suffit.
2024
Palan à câble DHR Demag
Le nouveau palan à câble DHR Demag sera présenté au salon LogiMAT. Le DHR réunit les performances de ses deux générations précédentes : fiabilité, productivité et, grâce à de nombreuses options, une mise en œuvre sur mesure pour répondre aux exigences de nombreux secteurs. De l’application de levage simple au palan à câble haute performance avec fonctions d’assistance et de confort intelligentes, le DHR répond à toutes les exigences pour une manipulation des charges hautement efficace.
Palan à chaîne DC-II Demag
Avec la force d’innovation de Wetter, le modèle précédent éprouvé dans le monde entier du palan à chaîne DC Demag est remplacé par la deuxième génération. Une chose est sûre : le palan à chaîne DC-II Demag est la norme industrielle. Fabriqué dans l’usine mère de Wetter dans la Ruhr, le DC-II offre, tout comme son prédécesseur, l’équipement de série le plus complet, accompagné d’un riche ensemble d’options qui souligne la polyvalence de l’appareil de levage et sa modularité.